Difficile de résister à ce regard bleu, même de

Difficile de résister à ce regard bleu, même de nuit dans un rétroviseur. Et les bergers allemands sont enfermés dans un enclos. Maria, rassurée sur le sort de son compagnon à quatre pattes, insiste à son tour. Et nous voilà partis…François Marcantoni, puisque c’est chez lui que nous allons, nous accueille chaleureusement malgré l’heure tardive. Il est près de quatre heures du matin. Après avoir installé Alain et Maria au premier étage, il me conduit dans l’une des chambres du rez-de-chaussée.

S’ensuit un week-end des plus classiques, avec grandes tablées d’invités, parties de gin rummy, sieste en chambre ou en chaise longue.

Quelques jours après, Delon, qui a pris mes coordonnées, m’invite à le retrouver chez Eddie Barclay, qu’en réalité j’ai connu bien avant que mon mari le photographie l’année suivante, et avec qui il doit discuter travail. C’est l’époque où la B.O du film « Les aventuriers » sort, et dans laquelle Alain chante.

 Nous finissons la soirée à l’hôtel particulier qu’Alain habite alors avenue de Messine. C’est le début d’une aventure de quelques semaines, pendant lesquelles nous passerons un autre week-end chez Marcantoni, trois mois avant que n’éclate l’affaire « Markovic. »