Un déjeuner tardif, vers quinze heures, réunit
Un déjeuner tardif, vers quinze heures, réunit tous les habitants de la villa et les invités extérieurs. « Voici » et « Gala » n’existaient pas encore, mais leurs chroniqueurs auraient trouvé là de quoi nourrir leurs colonnes !
Darry Cowl, Vangelis, créateur avec Demis Roussos des Aphrodite’s Childs, Annabelle Buffet, les animateurs radio et télé en vogue à l’époque, dont Hubert, qui sévit sur Europe 1, et qui n’est pas le dernier pour la rigolade, se succèdent à la villa pour des repas délicieux ( le chef est plus étoilé qu’un général en fin de carrière) et très animés.
L’après-midi, repos, baignade, sieste, bateau, chacun vit sa vie…
En fin d’après-midi, pétanque place des Lices, apéro au Café des Arts, dîner, et discothèque pour qui le souhaite, jusqu’au petit matin. Vu la foule du mois d’août sur le port, il arrive à notre joyeuse bande d’aller d’une boîte à l’autre dans le panier à salade, toutes sirènes dehors, Eddie étant au mieux avec la police locale.
Le mot qui me vient à l’esprit en repensant à cette période est « insouciance », une denrée qui nous fait cruellement défaut aujourd’hui, et qui aurait été le plus beau des héritages à laisser à nos enfants…
Le séjour s’achève en apothéose par la soirée du bal de la Croix Rouge à Monte- Carle. Bien sûr, aucune des filles n’a apporté de robe du soir, bien inutile à Saint-Tropez, et c’est Loris Azzaro, que mon mari connaît depuis son arrivée à Paris, à l’époque où son épouse et lui vivaient de leurs premiers sacs en perles, et qui est aussi un ami d’Eddie, qui propose de nous prêter des robes pour la soirée.