Bientôt, l’argent vient à manquer. Qu’à cela ne
Bientôt, l’argent vient à manquer. Qu’à cela ne tienne, Claudio tient à ce que nous restions, sans payer de loyer. Il finira même par nous prêter quelques milliers de lires…
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Nous roulerons un jour en Mercedes, et même en Rolls, mais pour l’heure nous roulons dans la voiture la moins chère du monde. Une Dauphine en fin de vie que nous avons achetée à un ami photographe pour la somme symbolique de 100 francs, soit environ quinze euros. Il n’y a plus de sièges à l’arrière, seulement des bidons d’huile abandonnés et des piles de vieux journaux. Elle démarre une fois sur deux et cale à tout bout de champ, de préférence aux heures de pointe sur la Piazza del Popolo, nous valant des coups d’avertisseurs rageurs, et même bien pire !
Dieu merci, nous habitons une rue en pente, et quand nous nous dirigeons vers notre poubelle à roulettes, souvent en tenue de soirée, le crémier et l’épicier sortent pour nous pousser, sachant qu’on ne démarrerait jamais sans eux…