ESCALE À HONG-KONG
Quelques mois plus tard, mon contrat au Crazy s’achève, et Alain Bernardin souhaite que je le renouvelle, mais on me propose de danser trois mois dans une revue à Hong-Kong, pour un cachet quatre fois supérieur à celui du Crazy Horse, pourtant déjà confortable. Jean-Yves est libre, je ne connais pas l’Extrême-Orient, lui non plus, et notre décision est vite prise. Début avril, nous nous envolons pour Hong-Kong.
La représentante de l’agence artistique qui nous accompagne s’est installée au Mandarin, un palace de l’île Victoria, mais l’hôtel réservé aux danseuses est loin d’entrer dans la même catégorie. Jean-Yves, habitué à un certain train de vie, n’attend pas longtemps pour négocier une chambre au Hilton pour les trois mois, et nous avons droit nous aussi à une chambre au 10ème étage, avec vue sur la baie, et sur les allées et venues des jonques et des sampans, et des ferries bondés qui font la navette entre Victoria et Kowloon. Un spectacle dont on ne se lasse pas…J’en ai encore la nostalgie aujourd’hui.